mercredi 8 mai 2013

[INTERVIEW] L'acteur Grant Bowler qui à joué dans "Liz & Dick" parle de son travail avec Lindsay Lohan.


Vous avez récemment été aux côtés de Lindsay Lohan pour le téléfilm Liz & Dick, le biopic d’Elizabeth Taylor. Qu’avez-vous pensé du retour si particulier des médias ?
“Bof” (en français) ! (Rires) Le téléfilm a pu bénéficier de beaucoup d’attente, grâce à la présence de Lindsay Lohan. A moins d’être une nonne, il a été impossible de ne pas connaître l’existence de ce projet. Il faut le reconnaître : sans elle, personne n’en aurait entendu parler. Le choix de Lindsay fait sens : une partie de sa vie a des similitudes avec celle d’Elizabeth Taylor. Elles ont commencé toutes deux étant enfant, ont rencontré des difficultés avec l’alcool et d’autres substances, leur vie privée a été très médiatisée et leur cote de popularité a changé assez brusquement. Il y a beaucoup de points communs. Je regrette cependant que chaque incident autour du tournage ait été rendu public de la sorte. Dans ma carrière, j’ai fait des films où il y a eu bien plus de problèmes, sans pour autant que ça n’intéresse qui que ce soit.

Comment expliquez-vous l’attrait autour de cette personnalité aujourd’hui ?
Les gens qui s’intéressent à Lindsay Lohan sont regroupés en deux camps : ceux qui veulent la voir sombrer un peu plus, et ceux qui voit un elle un phoenix, capable de renaitre de ses cendres. Mais ce téléfilm est ce qu’il est : elle a simplement fait son travail. Ce n’est pas une performance qui fait ou défait une carrière. Vous pouvez le faire très bien, moyennement ou vous planter, mais ce n’est rien de plus qu’un personnage, interprété une fois. Je peux vous citez des dizaines de lauréats aux Oscars qui ont, à un moment de leur parcours, été mauvais. Même Jack Nicholson ! Pour autant, ça ne leur a pas empêché d’avoir une grande carrière et d’avoir atteint des sommets. Je crois qu’on a jugé Liz & Dick uniquement sur la prestation de Lindsay Lohan et c’est très réducteur. Des équipes entières ont travaillé 18 heures par jour. Beatrice De Alba, à la tête du département maquillage, a déjà un Oscar à son actif et a fait quelque chose de formidable. De même que Salvador Pérez Jr., en charge des costumes. C’est triste que leurs efforts soient passés inaperçus, juste sous prétexte d’un attendu come-back...Mais c’est comme ça : certains éléments font de l’ombre à d’autres malgré eux.

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